Lorsque j’ai testé mon idée, j’ai bien cru que je n’arriverai pas à me libérer.

J’avais envie de quelque chose qui dure longtemps, avec en prime, des surprises et des difficultés. Comme d’habitude, j’ai additionné mes accessoires et tenues, au plus on pratique, au plus on souhaite des choses et aller loin. Là est peut-être le risque d’accident.

-------> Au rayon BDSM de mon armoire à jouets j’avais prévu :

Un plug de chasteté anale + des menottes + des pinces à seins + un bâillon bouche ouverte en métal + du scotch d’emballage + une cagoule d’isolation BDSM + une chaîne + le cadenas électronique.

-------> Au rayon ABDL de mon armoire à jouets j’avais prévu :

Couche + deux inserts + culotteSSS en plastique + body

-------> Au rayon fétichismes divers de mon armoire à jouets j’avais prévu :

Deux paires de collants + des gants mapa en caoutchouc bien épais + un body de femme + un maillot une pièce de femme + un serre taille unisexe type corset.

Les étapes et mon projet pour un selfbondage de longue durée à mettre surtout dans cet ordre pour qu’une fois libéré des menottes j’ai encore à galérer pour arriver à me masturber :

1. Le plug anal de chasteté

2. Une couche + deux inserts

3. Une culotte en plastique

4. Les pinces à sein

5. Un body de femme

6. Le serre taille par dessus le body

7. Une culotte en plastique

8. Un collant

9. Le maillot une pièce de femme

Donc une fois libre, il me faudrait retirer tout ça pour enlever mes pinces à sein puis le plug anal à retirer pour accéder à mon sexe pour me ......

Une fois ainsi équipé j’ai déposé les clés des menottes dans l’entrée de la maison et je suis allé dans la chambre. Tous mes accessoires étaient prêts. je bandais comme un âne dans ma couche sauf que, ma queue ne pouvait pas remonter, elle était entre mes jambes pour longtemps.

J’ai par ordre :

1. Attaché mes chevilles et mes jambes avec les scotch d’emballage.

2. Mis le bâillon bouche ouverte

3. Mis les gants mapa

4. Enfilé les collants que j’avais percé à l’entrejambe par dessus ma tête pour que je ne puisse pas retirer les gants mapa.

5. Passé la chaîne qui était accrochée au radiateur à mes chevilles et je l’ai verrouillée avec le cadenas électronique programmé sur 4 heures.

6. Mis la cagoule d’isolation BDSM que j’ai serré le plus possible.

7. Je me suis menotté mains dans le dos. Avec les gants mapa et les collants sur les mains, cela n’a pas été évident mais je ne me suis pas méfié.......

Comme toujours, une fois entravé on teste ses entraves. J’étais bel et bien piégé pour 4 heures plus un quart d’heure pour me libérer. Enfin, un quart d’heure c’est ce que je pensais......

Quand on s’est fait un selfbondage sévère de longue durée, on sait que l’on va devoir attendre puis lutter et ramper comme un vers pour se libérer. Pendant l’attente, les neurones gambergent, passent des fantasmes les plus fous aux peurs d’être bloqué, à la peur d’être surpris par un cambrioleur. Et puis, malgré l’inconfort et quelques douleurs on s’endort, enfin moi, je m’endors.

Le réveil n’est pas toujours génial..... Là, quand je me suis réveillé avant que le cadenas électronique ait fini son compte à rebours. Mes tétons commençaient à crier et à maudirent les pinces à sein bloquées sous les bodys. Mes épaules commençaient à se rebeller.

Un long moment plus tard, très long......................, le cadenas électronique m’a enfin libéré. Le vers humain pouvait commencer ses douloureuses reptations à l’aveugle. Douloureuses à cause des pinces à sein et des objets / murs / portes que l’on rencontre en cours de route en plus des efforts physiques épuisants. Après X pauses, je suis arrivé dans l’entrée de la maison et j’ai trouvé les clés des menottes quasiment de suite. YES !

Et là, après X minutes de recherche du trou de la serrure de menottes j’ai commencé à prendre peur. Les gants mapa + les collants ne me permettaient pas de trouver le trou comme il faut. Au mieux, à travers les gants je sentais et trouvais le trou mais pas le sens de la clé.

Déjà qu’à l’aveugle, trouver le trou de la serrure de menottes n’est pas très évident, avec des gants et des collants sur les mains c’est pire !!!!!! Les clés vous échappent, tombent, le trou que vous avez enfin trouvé n’est pas aligné avec les clés, vos doigts ont glissé sur les clés, ou les menottes ...... enfin en en clair, c’est la galère.

La phrase suivante et longue mais imaginez-vous dans cette situation !

Un gros pipi couche et un demi litre de transpiration plus tard, au bas mot un heure de galère et d’inquiétude + le plug anal de chasteté qui menace de sortir de vos fesses version implosion de votre anus + mes épaules à la limite des crampes + une des menottes s’étant serrées sur mon poignet malgré la sécurité + le chat qui vient vous donner des coups de pattes et vous fait des câlins parce qu’il a faim ben vous pettez un câble et vous vous maudissez d’avoir fait un tel plan.

ET LA vous parvenez ENFIN à insérer la clé des menottes dans la serrure.

ET LA vous zappez vos douleurs, le cul qui pousse dehors l’intrus, le chat tenace puis vous vous concentrez le plus possible pour que la clé ne ressorte pas de ce putain de trou quand vous la faites enfin, tourner pour ouvrir une des menottes.

Avant même de retirer la deuxième menotte, vous retirez la cagoule d’isolation BDSM, vous avait besoin d’air, d’air sur le visage, d’air pour mieux respirer.

Quand vous retirez la deuxième menotte et que votre cul pousse un mas, que vos tétons hurlent de douleur, quand le chat vous fait des câlins intéressés, vous avez qu’une grave envie, l’envoyer paître.

Pour avoir la paix, car minou est tenace quand il a faim....., j’ai rampé façon rambo jusqu’à la cuisine pour aller lui donner à bouffer et,... prendre les ciseaux que j’avais oublié pour libérer mes jambes du scotch d’emballage.

ET LA je me suis maudit d’avoir mis le scotch AVANT les collants. Les poils..... Aie aie, aie. Les rons rons du chat en train de bouffer n’ont pas apaisé la douleur de l’épilation.

Après m’être libéré de tout, les collants, gants, body, couches, plug, j’avais un impérieux besoin de boire et de manger.

Par réflexe, j’ai allumé la télé avec comme projet de manger la salade composée qui restait avant de me b............ C’est la télé qui m’a regardé dormir sans me que je me b..............!

Ecrivaillon

QUELQUES LIENS

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